L’avènement du social Learning

Comment permettre aux salariés d'entretenir leurs compétences tout en restant connectés aux outils de l´entreprise ? Grâce au Social Learning. Autrement dit, l’apprentissage par le biais d’outils collaboratifs. Pour les entreprises, le social learning constitue un formidable levier pour développer une intelligence collective. Aucune ne pourra passer à côté dans les années à venir.

 

Social learning. L’appellation reste méconnue pour 64 % des sondés*.

Pourtant, il ne s’agit pas d’une révolution dans l’amélioration de la formation et de l’acquisition des connaissances. Le social learning est né de la rencontre entre des outils de partage de connaissances matures et intégrés à l’environnement de travail, et le besoin pour certains collaborateurs de partager leurs savoirs et d’être reconnus pour cela.

Ce qui peut concerner la formation des nouveaux entrants dans l’entreprise, mais aussi permettre à tous les collaborateurs de faire face à la plupart des problèmes rencontrés au quotidien, sans avoir besoin d’appeler l’équipe technique et informatique à l’aide.

 

Des réponses adaptées et instantanées

Aujourd’hui, avec internet, Wikipédia, YouTube et consorts, le principe selon lequel l’information est librement accessible et partagée est ancré dans nos cerveaux et dans nos mœurs. Un problème ? Une question ? Et le réflexe est d’aller poser la question à un moteur de recherche. Qui nous le rend plutôt bien d’ailleurs, mais en proposant une foule de réponses au sein de laquelle il est difficile de faire le tri. Beaucoup attendent donc de l’entreprise qu’elle offre le même type d’outils et de modalités que l’entretien ou la montée en compétences. Le social learning répond clairement à ces attentes.

 

Apprentissage collaboratif

Avec le social learning, l’apprentissage ne se fait plus dans une logique seulement descendante (des formateurs vers les apprenants), mais dans une logique plus horizontale et collaborative dans laquelle les collaborateurs entrent en interactions entre eux, avec les formateurs et avec des experts. Dans cette logique, il n’y a plus d’apprenants et de sachants, tout le monde étant considéré comme un sachant en puissance et encouragé à partager ses savoirs.

 

La formation au jour le jour

Dans les outils LMS - Learning Management System - nouvelle génération équipés nativement de fonctions sociales, les modules de formation sont positionnés dans des espaces collaboratifs Métiers afin de proposer un contexte pédagogique plus connecté à l’environnement de travail que dans un portail e-learning général. L’apprentissage se fait ainsi de manière régulière dans le cadre du travail quotidien.

Face à une nouvelle action à réaliser, un collaborateur membre d’un tel espace pourra rechercher les contenus de formation les plus adaptés, mais aussi les documents de référence, voire identifier les experts capables de répondre à ses questions.

 

La règle du 70/20/10

Le social learning ne vient pas remplcer les formations en présentiel ou les formations en e-learning, il vient juste les compléter. Rappelons d’ailleurs les enseignements du modèle 70/20/10. Celui-ci démontre que nous apprenons de manière beaucoup plus efficace au travers des interactions sociales et lors de nos pratiques quotidiennes.

Selon ce modèle, le temps d’apprentissage est découpé comme suit : 10 % de l’apprentissage se déroule lors de formations formelles et traditionnelles (qu’elle soit effectuée en présentiel ou à distance), 20 % se construit grâce au fait d’échanger avec son entourage et ses collègues, et enfin, 70 %, soit l'extrême majorité de l’apprentissage, se fait grâce à la pratique et l'expérience.

 

Formation - Information - Collaboration

Le social learning a donc vocation à intégrer formation, information et collaboration au sein d’une même plateforme (un Learning Management System) afin d’offrir aux collaborateurs un environnement d’apprentissage unique. Le LMS idéal est celui qui est capable d’accueillir et d’agréger tout type de contenus : des cours d’e-learning existants (norme Scorm), des PowerPoint, des fiches pratiques en PDF, des documents bureautiques, des tutoriels, des vidéos internes et externes type TED ou YouTube, des quizz, des MOOC et des cours en présentiels, des liens vers des articles de presse, etc.

Ces contenus forment la base des « savoirs » de la plateforme et de l’entreprise. Ils sont disponibles au sein d’un catalogue structuré (notamment par thèmes) et peuvent être assemblés pour former des « Parcours » avec des objectifs pédagogiques précis de montée en compétences ou d’intégration de nouveaux collaborateurs.

 

Le partage des savoirs

Ce catalogue des « Savoirs » peut évidemment être alimenté par les savoirs internes afin de tirer parti des connaissances existantes au sein de l’entreprise. Tout collaborateur peut ainsi être autorisé à partager un « Savoir », que celui-ci soit matérialisé sur un PowerPoint, via un simple texte wiki, par une vidéo faite sur son PC ou sur son smartphone, ou encore simplement localisé sur internet. Ce module de création se doit d’être simple d’utilisation pour favoriser l’autonomie de création et assurer sa diffusion rapide. L’objectif étant de permettre à tous ceux qui le souhaitent de collaborer autour de la création de contenus de manière informelle avec ses pairs, et, si nécessaire, de manière plus formelle via un workflow qui dirige le savoir partagé vers un formateur et/ou un expert capable d’aider le collaborateur à le finaliser et à le valider avant partage/diffusion. Dans ce cas, la bienveillance doit être de mise, sous réserve d’entraîner l’échec de la démarche.

 

Quel intérêt ?

Le LMS constitue ainsi un point d’entrée unique pour le collaborateur pour toutes questions liées à l’acquisition de savoir-faire et de connaissances. C’est là, et non plus sur internet qu’il trouve désormais les réponses à ses questions avec des contenus ciblés, validés par des experts métiers. L’entreprise peut ainsi remplacer « l'effort de formation » par « Ia liberté d’apprentissage », en offrant l’accès à la formation et à l’information au moment où le collaborateur en a besoin et en favorisant le micro-learning pour un meilleur engagement. Le bénéfice le plus important du social learning réside d’ailleurs dans l’engagement qu’il génère auprès des collaborateurs dans leurs efforts d’apprentissage.

 

Motiver et engager les participants

Le LMS assure aussi des interactions naturelles entre les participants autour des contenus afin d’entretenir la motivation et de répondre aux nouvelles aspirations sociétales d’échanges et de partages. Les participants peuvent ainsi commenter les contenus et mettre en avant ceux qu’ils ont particulièrement appréciés. Chaque module de formation possède d’ailleurs des indicateurs de popularité basés sur les like et la participation. Enfin, ce type de plateforme propose également des alertes pour relancer le participant sur des « Savoirs » ou des « Parcours » non complétés, des quiz de validation de connaissances et mise aussi beaucoup sur la gamification (qui transpose les mécanismes du jeu afin de dynamiser le dispositif) pour assurer un meilleur engagement.

Enfin, il offre la possibilité de capitaliser sur les connaissances existantes et d’éviter de perdre ce capital lors de départs à la retraite, de congés maternité ou de remplacements de collaborateur.

*  Enquête sur la GED collaborative réalisée en janvier-février 2018 par Archimag et Jalios auprès de 400 répondants. Télécharger l’enquête.

 

Source : Article issu de notre livre blanc « Pourquoi l’avenir de l’entreprise passe-t-il forcément par le collaboratif ?» , p12-15, juillet 2018, réalisé en partenariat avec Archimag

 

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