Parce qu’en matière de collaboration, l’outil ne fait pas tout, voici les 5 commandements pour un projet réussi :
Avec l’appui d’un « sponsor hiérarchique », il est éminemment plus facile d’ancrer le projet dans la stratégie de l’entreprise et de diffuser les bonnes pratiques auprès de toutes les strates de l’organisation.
Il est, en effet, conseillé de réaliser un pilote et de démarrer sur un périmètre restreint afin de tester et d’éprouver la solution. Une fois le tout validé, il est dès lors possible de l’étendre à une population plus large, avant de l’ouvrir à tous les collaborateurs. Il est cependant important de prévoir des phases de test et d’effectuer ce déploiement à son rythme. Inutile par ailleurs d’activer toutes les fonctionnalités de la plateforme dès le départ, sous peine de complexifier inutilement son utilisation et de ralentir son adoption. Concentrez-vous surles usages plutôt que sur les fonctionnalités.
De plus en plus d’organisations s’interrogent sur la façon dont elles vont pouvoir retrouver les contenus agrégés au sein de leur plateforme collaborative. D’autant que généralement, il y a une minorité de contributeurs et une majorité de personnes qui viennent sur la plateforme à la recherche d’informations. Il est donc important d’anticiper cette phase. Et comme le moteur de recherche de la plateforme n’est pas magique, il est nécessaire que les contenus soient correctement indesés. Pour cela, il convient d’abord de les nommer correctement. Le meilleur moyen étant que le contributeur qui dépose un document se mette à la place de celui qui va ensuite le rechercher.
Pour cela l’outil doit s’effacer au profit des animateurs et du chef de projet. Il faut, en effet, un chef de projet capable d’incarner la démarche et de fédérer autour de la plateforme. Ensuite, pour chaque espace collaboratif, un animateur doit être désigné. La meilleure solution étant de créer un binôme capable d’assurer une co-animation. Chacun ayant des compétences particulières, l’animation gagne inévitablement en valeur et en qualité. C’est ce binôme qui fera vivre l’espace collaboratif. Pour cela, il doit bien entendu maîtriser les usages de la plateforme, développer des techniques d’animation, mais aussi être référent dans le domaine concerné.
L’idée étant de faire la preuve par l’exemple. Pour cela, les animateurs d’espaces collaboratifs peuvent profiter d’une réunion avec d’autres services, pour faire part de leurs usages et des avantages qu’ils retirent de la plateforme collaborative. Souvent, les personnes n’adhèrent à un projet ou un outil que si elles cernent précisément les bénéfices qu’elles vont pouvoir en tirer. Exit donc les plans de com’ classiques ! Osez une approche pragmatique centrée sur des expériences concrètes.
Source : Article issu de notre livre blanc « Pourquoi l’avenir de l’entreprise passe-t-il forcément par le collaboratif ?» , p21-22, juillet 2018, réalisé en partenariat avec Archimag.