De nos jours, la gestion des connaissances est devenue un levier stratégique incontournable pour les entreprises. Face à la multiplication des données, à la transformation digitale, et à la diversité des profils en entreprise, savoir capitaliser sur l’intelligence collective devient une nécessité vitale. En 2025, plus que jamais, le Knowledge Management dépasse le simple cadre de la documentation pour devenir un pilier de la collaboration, de la culture d’entreprise, et de la performance collective.
Définition et enjeux de la gestion des connaissances
La gestion des connaissances, ou Knowledge Management, désigne l’ensemble des pratiques, outils et processus visant à centraliser les contenus, structurer, partager et valoriser les savoirs au sein d’une organisation. Elle englobe aussi bien les données techniques que les expériences humaines, les process internes, les bonnes pratiques, les compétences métiers et les savoirs tacites.
En 2025, la masse d’informations circulant dans les entreprises est plus vaste et plus complexe que jamais. Sans une stratégie claire pour organiser cette richesse, le risque est grand : perte de temps, doublons, erreurs, baisse de la productivité, voire perte de compétitivité. À l’inverse, une bonne gestion des connaissances permet de fluidifier la communication, de renforcer le sentiment d’appartenance, et d’améliorer l’expérience collaborateur à tous les niveaux de l’organisation.
Les objectifs stratégiques du Knowledge Management
La gestion des connaissances n’est pas une simple démarche documentaire. C’est une stratégie orientée vers la création de valeur. Ses objectifs sont multiples :
♦ Capitaliser sur les savoirs : éviter de « réinventer la roue » en permettant à tous d’accéder facilement à l’existant.
♦ Favoriser la synergie des équipes : en brisant les silos entre départements ou générations.
♦ Accélérer l’onboarding des nouveaux talents : en mettant à disposition des ressources claires, organisées et facilement accessibles.
♦ Sécuriser le savoir stratégique : en évitant qu’il ne parte avec un collaborateur quittant l’entreprise.
♦ Soutenir l’innovation : en favorisant l’émergence d’idées nouvelles par le croisement de connaissances diverses.
Dans un contexte de télétravail généralisé et de mobilité accrue, ces objectifs prennent une importance décisive pour assurer la continuité des activités et maintenir une culture d’entreprise forte et fédératrice.
Comment mettre en place une stratégie de gestion des connaissances ?
Construire une stratégie efficace de gestion des connaissances nécessite une approche globale et évolutive. Voici les grandes étapes à suivre :
♦ Faire un audit des connaissances existantes
Commencez par cartographier les savoirs disponibles : documents, procédures, expertises internes. Où sont stockées ces informations ? Sont-elles accessibles ? Mise à jour ? C’est le point de départ indispensable pour centraliser les contenus.
♦ Identifier les porteurs de savoirs
Les experts métiers et collaborateurs expérimentés détiennent souvent des savoirs précieux mais peu formalisés. Il faut donc mettre en place des processus pour encourager la transmission de savoir, par des entretiens, des tutoriels, des communautés internes ou des plateformes collaboratives.
♦ Choisir les bons outils technologiques
La technologie est au service du Knowledge Management, pas l’inverse. Il est essentiel d’opter pour une solution de gestion documentaire intuitive, connectée et sécurisée, qui s’intègre aux outils déjà utilisés dans l’entreprise.
♦ Encourager une culture de partage
Une stratégie de gestion des connaissances réussie repose sur une culture d’entreprise ouverte, collaborative et apprenante. Il faut valoriser le partage, l’entraide et la documentation, via des incentives, des formations, ou des rituels managériaux.
♦ Suivre les usages et ajuster en continu
Une fois le système en place, mesurez les usages : combien de contenus sont consultés ? Partagés ? Par qui ? Ces indicateurs vous permettront d’ajuster la stratégie au fil du temps pour maximiser la collaboration et l’impact.
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Les outils de gestion des connaissances en 2025
En 2025, les entreprises disposent d’un écosystème d’outils puissants pour gérer et diffuser leur savoir. Parmi les plus courants :
♦ Intranet nouvelle génération : véritables hubs collaboratifs, intégrant recherche intelligente, contenus personnalisés, et intégration avec les outils du quotidien (Microsoft 365, Google Workspace, etc.).
♦ Systèmes de gestion documentaire (GED) : pour centraliser, classer, sécuriser et retrouver facilement tout type de document.
♦ Wikis d’entreprise : parfaits pour documenter les processus et favoriser l’édition collaborative.
♦ Plateformes de formation : pour structurer la montée en compétences.
♦ Outils de veille et d’intelligence collective : pour favoriser la circulation d’idées et détecter les signaux faibles.
L’intelligence artificielle joue également un rôle croissant dans l’analyse, la classification, et la suggestion de contenus pertinents, renforçant ainsi la synergie des équipes.
Transmettre un savoir : au-delà de la collaboration
La transmission de savoir est au cœur du Knowledge Management. Mais cette transmission ne peut être laissée au hasard. Elle doit être orchestrée, valorisée, et intégrée dans la vie quotidienne des équipes.
Cela passe par :
♦ Des formats variés (écrits, vidéos, podcasts internes…).
♦ Des moments dédiés (ateliers de partage, mentoring…).
♦ Des personnes clés (référents, ambassadeurs du savoir…).
Il s’agit de créer une dynamique d’apprentissage permanent, où chaque collaborateur se sent à la fois contributeur et bénéficiaire du savoir collectif. C’est aussi un excellent levier pour renforcer l’expérience collaborateur et la motivation.
Un monde du travail intergénérationnel
En 2025, le monde du travail est plus intergénérationnel que jamais. Les baby-boomers croisent la génération Z dans les mêmes open spaces — ou dans les mêmes canaux digitaux. Cette diversité est une richesse, à condition de savoir l’orchestrer.
La gestion des connaissances permet de créer des ponts entre ces générations. Les seniors apportent leur expérience, les jeunes leur aisance numérique. En facilitant les échanges, en valorisant chaque contribution, on favorise la synergie des équipes et on renforce le sentiment d’appartenance.
C’est aussi un moyen de préparer les départs en retraite, en capitalisant sur les expertises avant qu’elles ne quittent l’entreprise.
Conclusion : le Knowledge Management une priorité stratégique
La gestion des connaissances n’est plus un luxe, ni un projet IT parmi d’autres. C’est une condition sine qua non pour faire face aux défis de l’ère post-digitale : complexité croissante, dispersion de l’information, guerre des talents, hybridation du travail.
Elle permet de centraliser les contenus, de fluidifier la communication, d’assurer la sécurité des données stratégiques, et de renforcer une culture d’entreprise tournée vers l’avenir.
Les organisations qui sauront investir intelligemment dans le Knowledge Management — à la fois humainement et technologiquement — gagneront en efficacité, en attractivité et en résilience. Elles feront de la collaboration et de la transmission de savoir des moteurs de performance durable.
En bref, en 2025, la gestion des connaissances n’est pas seulement une stratégie. C’est un avantage concurrentiel.